Le tri du mohair se fait à la main, à la ferme.

La toison d’une chèvre est étalée sur une grille afin d’enlever toutes les impuretés, principalement végétales.

Ensuite la toison est analysée à l’oeil nu dans le but de déterminer la finesse et la qualité des fibres. La fibre est donc plus ou moins fine, elle peut être aussi plus ou moins suintée.

Le suint est une matière grasse que sécrète la peau de l’animal et qui se mélange à la laine. Ce suint permet par exemple de protéger l’animal et la laine de la pluie. Le suint est éliminé lors de l’étape du lavage.

Une fois l’analyse effectuée, la toison est déposée dans un carton correspondant à la catégorie déterminée (de finesse et de suint).

Ce travail fastidieux est à répéter pour chaque toison de chaque chèvre du troupeau.

Nous travaillons avec 4 grandes catégories, et jusqu’à 16 sous catégories de classement pour la laine mohair. Cette précision permet une qualité optimale des produits fabriqués par la suite.

Ensuite les différents cartons de mohair sont apportés dans un atelier situé dans le Tarn. Un expert trieur de Capgènes (Organisme Génétique Caprin) valide le tri fait à la ferme. Il y a également des échantillons envoyés à l’INRA pour des analyses faites notamment par ultrason et qui confirme les classements effectués. La finesse de la laine se calcule en micron.

Le processus de transformation peut alors commencer et les toisons partent au lavage afin d’obtenir des rubans peignés.

Le mohair est transformé par différents corps de métier qui sont pour la majorité d'entre eux labellisés Entreprise du Patrimoine Vivant Français.

Découvrez les différentes étapes de transformation du mohair jusqu’au vêtement final dans un prochain post.